L’ambulance du Centre Hospitalier Régional (CHR) de Daloa, acquise seulement le 30 mars dernier grâce au Programme présidentiel d'urgence (PPU), est hors d'usage.

Et pour cause, ce véhicule a été attaqué le mercredi 22 août 2012 par les coupeurs de route. Les faits remontent au lundi dernier 20 août. Ce jour-là, le nommé Souleymane Diakité, apprenti chauffeur de son état, est victime d’un accident de la circulation à Daloa, au rond-point du commerce. Admis au CHR de Daloa, les praticiens décident son évacuation à Bouaké, précisément au service de traumatologie du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Bouaké, à la date du 22 août 2012.

Si tout s'est bien passé pendant son évacuation, il faut dire que les choses ont pris une autre tournure sur le chemin du retour. L’ambulance qui avait à son bord l’ambulancier ainsi qu'un infirmier, est pris pour cible par des individus non identifiés, aux environs de 19h 30mn. Tapis dans les broussailles sur le tronçon Bouaké-Tiébissou, les malfrats ont tenté de stopper l'ambulance à l'aide d'un tronc d'arbre. Malheureusement, ils n'ont pu prospérer dans cette basse besogne vu que l'ambulance roulait de vive allure.

N'empêche ! Les coupeurs de route parviennent à briser le pare-brise, l'un des rétroviseurs, des phares arrières droits, etc. Partiellement endommagée, l'ambulance parvient à échapper aux agresseurs qui, manifestement, croyaient avoir affaire à un véhicule de transport en commun. Depuis cette date fatidique, l'ambulance du CHR de Daloa est fixée sur cale et attend d'être réparée. Une situation qui handicape sérieusement les responsables dudit hôpital ainsi que les nombreux malades, qui ne savent pas à quel sain se vouer.

Par Marcel ZEPRE